Bio / contact

Cendres Delort dessine un chemin artistique singulier, à la croisée des arts visuels et de la scène. Inscrite depuis vingt-cinq ans dans ce milieu, elle creuse son sillon au moyen de multiples médiums : écriture, jeu d’acteur, mise en scène, photographie, installation plastique, lecture radiophonique… et met en place une dynamique de recherche et de collaboration.
Férues de lectures, de réflexions, d’échanges et d’expérimentations qu’elle initie bien souvent au gré de ses rencontres, elle développe un travail personnel minutieux, exigeant, engagé. Tout particulièrement traversé par les questions d’identité, de la trace, du féminin et de la langue, son regard est marqué par une double appétence pour l’intime et le collectif, où le récit comme le détail révèle souvent un plan plus large et une grande profondeur de champ. En 2020, elle s’installe et construit son atelier au sein du Bazarnaom*, sur la Presqu’île de Caen, une ancienne zone portuaire en pleine transition urbaine qu’elle connaît de jour comme de nuit.
On la trouve tour à tour à l’atelier de construction, devant l’ordinateur, au plateau, sur l’échafaudage, autour de la table de radio ou sur le terrain – vague si possible.

* Le Bazarnaom : collectif d’artistes et fabrique artistique mutualisée. Cendres Delort y est inscrite depuis 2003.

Lecture publique / Performance

©Driss Sans Arcidet
L’autoportrait aux chardons – Hisachi Okuyama – Musée des Beaux-Arts / Caen

J’ai un appétit insatiable pour la littérature. Certaines écritures et quel qu’en soit le genre, sont de purs exercices de diction et de jeu. Dire, lire ou incarner une langue relève de la performance d’acteur. Et quand les auteurs sont présents, à vous écouter, c’est toujours un moment particulier, car vous donnez corps, voix, couleurs et intentions à leur écriture.

C’est ainsi que j’ai rencontré et lu des auteurs comme Hisachy Okuyama, Michel Chaillou, Eric Fottorino, Carole Martinez, Minh Tran Huy… et pour ce qui est de Valérie Rouzeau, nous sommes allées beaucoup plus loin, adaptant son recueil de poésie  “Pas revoir” au théâtre, dans un monologue que j’ai incarné. Ma voix est également présente sur les ondes radiophoniques, un espace que j’aime tout particulièrement, tout comme la voix-off au cinéma.